Dominik
1. Au cours de ma thérapie personnelle ainsi que de ma formation didactique à la Gestalt-thérapie j’ai découvert en cette approche une philosophie et une posture de vie qui a de multiples similitudes avec le Zen
Conjointement à ma formation en psychothérapie j’ai été initié à la méditation assise en silence (zazen) que je pratique, entre autres sous la direction de Roland Rech et d‘Evelyn de Smeth, depuis une trentaine d’années au Dojo Zen de Paris fondé par Maître Deshimaru.
Cette pratique fait profondément partie de ma vie au quotidien.
Parmi les aspects convergents entre Gestalt-thérapie et Zen, il en est qui me tiennent tout particulièrement à cœur, notamment : la simplicité, la présence, la responsabilité, l’authenticité et la liberté.
La posture existentielle du Zen se démarque des nombreuses techniques de méditation ou de relaxation qui ont des objectifs en termes de mieux-être associés à des états proches du sommeil.
Le zazen est une posture d’éveil sans objet permettant au corps/esprit de s’éveiller à soi-même et au monde.
2. Cette pratique s’adresse à tous
Chacun peut percevoir ce qu’il en est pour lui, pour elle, à la mesure de ses possibilités, ici et maintenant. Pas de compétition, aucun but n’est recherché. On se met face à soi-même car zazen est comme un miroir !
La pratique du zazen nous permet d’être plus présents, davantage conscients et en relation.
Il est important de noter qu’historiquement, cette pratique, issue du yoga, fait partie intégrante de tous les arts martiaux d’origine orientale !
3. Le goût de la transmission
Dans le cadre de l’association Synergie seront abordées les similitudes et différences entre la pratique du Zen, d’autres approches méditatives ainsi que la relaxation et le gain procuré dans la pratique des arts martiaux.
Mon idée est de proposer une initiation, favorisant la découverte et l’envie d’aller éventuellement au-delà de l’initiation proprement dite, sous la forme d’expériences et exercices spécifiques qui conduiront progressivement à la pratique du zazen.
Des liens avec la self-défense pourront être faits sur la base d’un respect mutuel constituant un pilier indéfectible.