Stéphane
1. J’ai toujours été nourri par le plaisir de la pratique des arts martiaux et je savais intuitivement que cela me conviendrait.
J’ai pratiqué plusieurs arts martiaux : le Kaliestrima ou art du maniement du bâton, le Karaté, le Kyokushinkai ou art du maniement du couteau, le Taïkiken, je Jujitsu brésilien, le Systéma ou art martial russe, le Nihon Taïjitsu et enfin le Kravmaga ou art martial israélien.
Il a fallu que j’attende longtemps pour comprendre que le facteur physique n’était pas primordial !
La réponse n’est pas forcément dans le fait de forger son corps comme une arme à base d’exercices orientés sur l’effort musculaire, répétitifs et douloureux. Il s’agit plutôt de prendre conscience du rôle de la posture intérieure et de la force qu’elle confère.
Quelques réalités simples conditionnent l’efficacité :
- bouger avec tout son corps et ne pas se limiter à une gestuelle codifiée,
- minimiser l’effort et le mouvement plutôt que travailler « en force »
- être libre dans ses mouvements, c’est-à-dire réaliser que l’on peut tout faire avec son corps ce qui s’appuie sur la connaissance de la biomécanique.
Nous gagnons à nous affranchir des schémas stéréotypés à l’oeuvre dans la plupart des pratiques proposées, bouger notre corps, apprendre à sentir que l’on est vivant !
2. Cette pratique s’adresse à tous car l’efficacité réside dans la connaissance que chacun développe vis-à-vis de son propre corps.
Un corps en bonne santé permet naturellement de travailler la puissance. On apprend à se préserver de toutes les formes d’agressions inhérentes à la vie quotidienne et c’est là le sens même de la self-défense :
- être relâché, ressentir le bien-être qui en découle,
- bien respirer,
- utiliser son corps de façon respectueuse.
3. Nous avons créé l’association Synergie pour proposer une pratique différente
Il faut savoir aimer son corps, développer une meilleure connaissance de soi, de son mouvement.
Comprendre en quoi et comment un même geste peut aller de la caresse à une arme redoutable.
Savoir doser, dégager de l’énergie et ressentir, utiliser l’énergie que procure le mouvement et apprendre à la récupérer.
Mon objectif en enseignant est d’apprendre aux autres en donnant ce que l’on sait, sans rétention, sans relation de pouvoir ni d’influence entre le sachant et le non sachant…
« Avoir le gout de transmettre ! »